


Deux concerts mémorables, nous plongeant au cœur de l’ADN jazzistique. Mais ce n’était pas tout… L’affiche du mercredi était double et nous réservait après Django un événement : le tout premier concert JOELLE LEANDRE / MYRA MELFORD. Les deux musiciennes font partie du Tiger Trio avec Nicole Mitchell. Mais elles n’avaient jamais joué en duo. Événement à double titre, puisque Joëlle n’avait pas encore participé à JAZZ IN ARLES. L’oubli est réparé avec cette première. L’apparente fragilité de la pianiste face à la contrebasse imposante de Joëlle. Un dialogue intense, passionnant de bout en bout. Une grande leçon d’écoute et de liberté au service de la musique qui advient. Et au final une profonde complicité.
On ne quittait pas les fondamentaux jeudi 16 mai avec ORBIT soit STEPHAN OLIVA, SEBASTIEN BOISSEAU et TOM RAINEY. Complémentarité et indépendance au service de la formule emblématique du jazz : le trio piano contrebasse batterie. On retrouve avec plaisir les titres anciens de Stéphan, remodelés dans l’alchimie de cette formation née en 2016 à l’abbaye de l’Epeau. Les nouvelles compositions sont magnifiques, qu’elles soient signées de Stéphan ou de Sébastien, subtilement dynamisées par la frappe nerveuse de Tom Rainey. Trois grands musiciens qui se sont trouvés pour écrire une nouvelle page de l’art du trio. Et l’on aurait aimé que tourne indéfiniment la grille d’accords de Lonyay Utça, thème somptueux de Sébastien.
Thanks a Million JAZZ IN ARLES !
Texte et photos: Jean-Yves MOLINARI








































































