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Jazz à Luz 2019


Depuis 1991, Jazz à Luz au cœur d’une vallée des Hautes-Pyrénées est un festival de création à la montagne. Entre jazz contemporain, musique improvisée, musique actuelle et future, vivez 4 jours de concerts dans des lieux surprenants, bucoliques et exceptionnels. Un rendez-vous atypique, où artistes et public se rencontrent, où se côtoient créations contemporaines, fanfares, balades musicales, apéros-concerts dans une ambiance conviviale. Esthétique Qualifié parfois de festival d’avant garde, Jazz à Luz se situe de façon certaine aux avant-postes de la découverte et des rencontres d’artistes. C’est leur philosophie et c’est aussi l’attente du public.


Une programmation festive !

Vendredi 12 juillet – 18h – Merversible (France, région occitanie) – Descente des Berges du Bastan

Crédit : Aristide Saint-Jean

Fanfare avec supplément chant lyrique, mégaphone et contrebasse, l’Orchestre Merversible joue sur les ponts des musiques de kiosque. Ils dynamitent la bande son d’un film instantané en tirant au sort qui joue quoi. Ses créations sont fabriquées pour des lieux singuliers, sont conçues en étroite relation avec les contextes de jeu, les lieux, les publics. Par ses déambulations carnavalesques et expérimentations contemporaines, Merversible imagine un patrimoine du futur, elle construit un imaginaire basé sur l’histoire des lieux dans lesquels elle joue. […] Un ténor passe L’équipage plonge au fond d’une valse, émerge à Java, marche sur des braises balinaises et attise des hymnes d’une grande ferveur. L’orchestre est né au sein de la compagnie MERVERSIBLE pour prendre part à ses opéras de quai, spectacles nautiques, poétiques et immersifs. Son répertoire a été écrit pour les créations « Le Ballet de l’Embouchure » et « Fontaines Sereines » respectivement en 2016 et 2017. En concert, l’Orchestre Merversible réinterprète ce répertoire original toutes voiles dehors.

21h30 – Orchestre National de Jazz (France) – Dancing in Your Head(s) : la galaxie ornette + Tim Berne (Etats-Unis) – Chapiteau

Crédit : S.Gripoix

« La musique est un rythme et sans rythme, il n’y a pas de vie.» C’est par ces mots simples qu’Ornette Coleman résumait lui-même le fondement de sa quête musicale : une manifestation de la joie pure du son et du rythme. C’est avec une envie de partage et un programme dédié à cette figure majeure du jazz que le nouvel Orchestre National de Jazz, sous la direction artistique de Frédéric Maurin, se dévoile en présentant Dancing in Your Head(s). Mu par le désir de donner à entendre l’oeuvre du saxophoniste américain sous un nouveau jour, Frédéric Maurin a commandé les arrangements de ce programme inédit à Fred Pallem (Le Sacre du Tympan), compositeur et arrangeur incontournable du paysage musical français, aux collaborations à 360°, pour qui Ornette Coleman occupe également une place essentielle dans son jardin secret. Porté par un orchestre électrique articulé autour d’une puissante section de soufflants et d’une rythmique acérée — un savant mélange de divers profils, entre solistes affranchis et musiciens aguerris aux pupitres —, Dancing in Your Head(s) revisite des morceaux empruntés à différentes périodes créatrices d’Ornette Coleman, mais aussi à d’autres artistes de la galaxie qu’il a engendrée (Julius Hemphill, Eric Dolphy et Tim Berne) tout aussi libres et innovateurs.

23h – Merversible (France, région Occitanie) – Verger

L’équipage plonge au fond d’une valse, émerge à Java, marche sur des braises balinaises et attise des hymnes d’une grande ferveur. L’orchestre est né au sein de la compagnie Merversible pour prendre part à ses opéras de quai, spectacles nautiques, poétiques et immersifs. En concert, l’Orchestre Merversible réinterprète ce répertoire original toutes voiles dehors.

OOh30 – ZA! (Espagne) – Club maison de la vallée

Crédit : Thomas Gueuens

De prime abord, impossible de se douter qu’ils font tout Za! à deux. Et pourtant, armés d’un aplomb sidérant, les catalans un poil énervés, Papadupau et Spazzfrica Ehd, utilisent à peu près tout ce qui leur tombe sous la main pour façonner une musique marquée au fer rouge, démente, chaotique et protéiforme. Un manifeste musical bruyant, brillant, jouissif qui prouve (si besoin était…) que oui, la musique expérimentale peut être euphorisante. Atypique, énergisant et hautement recommandé pour les celles et ceux qui voudraient se remuer.


Samedi 13 juillet – 11h – The Hatch (Danemark/France) – Chapiteau

Échappé du bouillonnant collectif Coax, Julien Desprez frottera ses cordes aux clés de Mette Rasmussen, les deux partageant un goût immodéré́ pour mettre à rude épreuve la grammaire de leurs instruments. Une performance laissant présager une musique sauvage, brutale et indomptable. Ils se sont rencontrés il y a plusieurs années, au sein de l’orchestre de Mats Gustafsson. Ensuite, Julien a invité Mette à rejoindre son quartet Bic aux côtés de Ingebrigt Haker Flaten (à la contrebasse) et Mads Forsby (à la batterie). A cette occassion, cette dernière avait révélé un jeu puissant et entêtant. Aujourd’hui, sans section rythmique, c’est une nouvelle histoire qui s’écrira entre ses deux musiciens.

12h – Des lions pour des lions (France – Angers) – Le Verger

Les lions font voler en éclat les barrières : ils jouent du jazz comme des punks, font du rock avec la liberté du jazz et cherchent la transe comme des fans d’électro. De Luis Mariano à Tom Waits, il y a un écart, un grand écart, dans lequel la tribu Des Lions pour Des Lions se plait à imaginer sa musique. Oui, Des Lions pour Des Lions s’affranchit des genres, du temps et jouit plutôt des expériences, des curiosités et des histoires de chacun. Ces quatre félidés ont l’art et la manière collective de laisser les libertés individuelles s’exprimer. Cet affranchissement mêlé à ces libertés forme le socle de ces lions, et leur permet de contourner une sphère musicale très étendue et bariolée.

15h – Camille Emaille Solo (France) – Maison de la vallée

Img_1440-1482509865Camille Emaille est ce qu’on pourrait appeler une nature. La voir jouer est un vrai cadeau, car on la sent totalement concentrée sur le son, et même traversée. Sa performance n’est pas préméditée, pas de scénario ni même de dramaturgie. Tout se fait dans l’instant et la musicienne interrogée à ce sujet a eu cette très jolie formule : « je ne sais absolument pas ce qui s’est passé ce soir » ! Autre aveu de Camille Emaille, qui trahit sa fraîcheur et sa relation organique à son set d’instruments : « les percussions produisent tout de suite du sonore : il suffit d’effleurer les instruments, de les toucher… on est déjà dans la musique ! » Une jeune musicienne, qui n’hésite pas un instant à s’attaquer à l’exercice périlleux du solo et parvient à le faire de façon intense et majestueuse. Des percussions qui chantent, pleurent, crient… La vie tout simplement !

16h30 – Mister Bishop (France-Occitanie) – Bar le Basquetoy

Crédit : Max Resdefault

Né de la rencontre fulgurante entre le saxophoniste Andy Lévêque et ses pieds, Mister Bishop administre ses décoctions instrumentales comme on sert un café frappé mais bouillant. Crâne d’œuf à bec doré, rossignol charmeur et albatros pataud tout à la fois, le bruyant ménestrel combine la monodie et la transe rythmique, convaincu de jouer des chansons.

 

18h – Luna Rossa (France-Occitanie) – Restaurant les Templiers

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Luna Rossa est né au printemps dernier, de la rencontre de Rémy et Mélanie. Forts de leurs expériences musicales respectives, ils ont développé leur propre palette de couleur au sein d’un répertoire varié revisitant Musique Occitane, Orientale, Tango… Après avoir animé des bals Folk et Tango, ils montent une version concert dans laquelle ils vous présenteront entre autres les compositions originales de Rémy. Mélanie Fossier, transcende le répertoire de chants occitans, de tango par une audace peu commune. Son travail au sein de Music’Halle, école de musiques vivaces, sur les musiques improvisées lui permettent cette audace et cette maîtrise.

19h30 – Des lions pour des lions (France-Angers) – Bar de l’Europe

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Crédit : Coline Linder

Les lions font voler en éclat les barrières : ils jouent du jazz comme des punks, font du rock avec la liberté du jazz et cherchent la transe comme des fans d’électro. De Luis Mariano à Tom Waits, il y a un écart, un grand écart, dans lequel la tribu Des Lions pour Des Lions se plait à imaginer sa musique. Oui, Des Lions pour Des Lions s’affranchit des genres, du temps et jouit plutôt des expériences, des curiosités et des histoires de chacun. Ces quatre félidés ont l’art et la manière collective de laisser les libertés individuelles s’exprimer.

 

21h – Duo Brotzmann / Leigh (Allemagne-Ecosse) – Chapiteau

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Crédit : Dawid Laskowski

Le duo est né en mai 2015 au Festival Tectonics de Glasgow, en Écosse. Depuis lors, ils n’ont cessé de développer leur duo, au point d’avoir déjà sorti trois albums, dont un récemment en studio. Après trois années de jeu ensemble, la connexion et la compréhension de Brötzmann et de Leigh sont maintenant à la fois cérébrales et profondément investies dans les possibilités physiques et sensorielles de leur duo. C’est un peu la rencontre entre le frénétique et le sensuel. Au jeu incandescent du saxophoniste, se mêle la douceur de la guitare à pédales en acier, pour une musique d’une grande profondeur organique, lyrique, à la fois intime et intense.

23h – Bad Fat + Napoleon Maddox (France-Usa) – Chapiteau

Résultat de recherche d'images pour "bad fat"Bad Fat connaît ses fondamentaux sur le bout des doigts et pioche autant chez Don Cherry que chez Public Enemy pour remuer des anches et faire swinguer cuivres et vents. Pour que le show soit encore plus bouillant, le brass band a invité derrière le micro le surdoué rappeur/ chanteur/beatboxer américain Napoleon Maddox (Iswhat?!, A Riot Called Nina, Archie Shepp), dont la verve endiablée vous guidera en toute sécurité parmi cette jungle foisonnante et funky.

01h – Facteur sauvage (France) – Club maison de la Vallée

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Facteur Sauvage, anomalie musicale, virus poétique, self-made sound. Un son tout droit sorti des tubes d’une amplification artisanale parcouru par une voix chauffée à blanc. Spoken word ou chansons, les mots rebondissent sur une section guitare basse et batterie préparée, nourrie au blues primitif et au rock. Animal à sang chaud, le trio soulève des volutes de poussières entre morceaux tendres et titres féroces. Leur musique installe une ambiance évocatrice, presque narrative ou cinématographique, nous emmenant dans un roadmovie initiatique, entre bouges enfumés et personnages de foire attachants…


Dimanche 14 juillet – 11h – Noorg (France) – Plateau de Bernazaou

Crédit : Bruno Riou Maillard

Située à la frontière ténue entre un rock noise expérimental, une esthétique résolument contemporaine et le drone électroacoustique, la musique de NOORG traduit sa singularité à l’intérieur d’un univers aux sources multiples. Sculpteurs de matière, les deux musiciens travaillent le son en tissant une toile complexe à partir d’un seul et unique fil continu, ils travaillent au millimètre, affinent les épaisseurs, déplacent les sources dans l’espace pour donner naissance à un paysage sonore acoustique, électronique, rythmique et harmonique. Pour son concert Luzéen, le duo défie les lois de la physique en proposant un concert en autonomie en plein milieu de la nature.

12h Plateau de Bernazaou puis 15h30 à la bergerie – Berezko (France-Occitanie)

Crédit : Pascal Laco

Berezko dans la mythologie basque est une chose inévitable. Berezko signifie qui va de soi en basque. Berezko c’est un duo de chants traditionnels du Pays Basque, arrangés en polyphonie pour la voix d’un homme et d’une femme, petites percussions, bruits de bouches et autres bizarreries sonores… Chants pyrénéens, diphonies mongoles, jazz du nouveau monde et envolées lyriques pour deux vocalistes qui se mettent à nu et nous font partager leurs folklores imaginaires.

18h30 – Cafe Com Leite (France-Occitanie) – Bar le mouton noir

Café com Leite est né de la rencontre entre Jairo Rodrigues et Corentin Restif au sein du groupe Forro Pifado et de la volonté de monter un répertoire de musiques modernes avec leurs influences traditionnelles. Associant le pandeiro (tambourin brésilien), le chant et l’accordéon, les musiques de Café com leite prennent un accent brésilien bien sûr, mais explorent aussi d’autres styles musicaux comme par exemple la cumbia, le hip hop… ou la valse musette !

 

20h – Sidsel Endresen & Stian Westerhus (Norvège) – Chapiteau

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Ils partagent une éthique de travail qui les conduit à chercher de nouvelles manières d’utiliser leurs instruments dans de nouveaux espaces. Paradoxalement, l’une est à la recherche de la pureté accoustique de son instument : sa voix, pendant que l’autre s’emploie à développer un arsenal d’effets électroniques et d’amplification. Ensemble ils crééent des sons où l’écoute seule ne suffit pas à imaginer qu’ils ne sont que deux à jouer, si l’on assiste pas à leur concert.

23h30 – Coax Mashup + Mette Rasmussen + Luis Vicente  – (France-Danemark-Portugal) – Chapiteau

Coopérative de musiciens créée en 2008, COAX se veut l’écho de cette nouvelle génération «touche-à-tout» qui réinvente les façons de créer. Dans son Mashup, le collectif Coax propose une création immersive et participative alliant musique et vidéo. L’appropriation de l’espace scénique dans une configuration performative sert une expérience qui dépasse le cadre du simple concert ou ciné-concert. Un dispositif de 3 écrans place le public au centre de l’espace. Les musiciens se positionnent autour et la diffusion acoustique opère à 360 degrés. Coax Mashup entraîne le spectateur dans une performance où immersion narrative, cut-up vidéos et musicaux se jouent des codes esthétiques. Il invente un lieu de mélange où le moindre contenu web lié au hashtag brazil peut être récupéré, assimilé et approprié, pour devenir prétexte à intégrer le jeu… L’unique endroit où Beyoncé côtoie Elis Regina, où une bande-annonce de dessin animé se mêle au film culte et avant-gardiste de Terry Gilliam, où une rumeur captée au détour d’une rue de Sao Paulo prend un écho démesuré lorsqu’elle est reprise par une chorale amplifiée, où une note jouée sur un clavier dans une favela de Rio devient la trame d’une composition par les musiciens du collectif… Au sein du Mashup, un free jazz furieux peut soudain laisser place à une chanson de pop sucrée, une scène post-rock peut cohabiter avec un dancefloor digne d’un club de musique électronique…


Lundi 15 juillet – 11h – La Barancade (France) – Voutes maison de la vallée

La Baracande
Crédit : Laurent Orseau

Avec son instrumentarium d’un autre temps (vielle à roue, cornemuse…), le collectif La Nòvia établit des ponts entre les musiques traditionnelles du centre de la France et l’époque contemporaine. La Baracande est la rencontre des musiciens de TOAD et Basile Brémaud autour du répertoire de la dentelière auvergnate Virginie Granouillet dite La Baracande, chanteuse collectée par Jean Dumas dans les années 1950/60. Une musique puissante et narrative, tissée au fuseau, à la fois enflammée et ingénue racontant, comme à la veillée, l’amour universel des jeunes gens. Longue balade, épopée catastrophique, il en va dans ses chansons, des histoires qui parlent d’une voix aux vivants et à nos fantômes. Ici, il est question de musique à écouter, musique narrative.

12h – Aedes (France) – Hôtel de Londres

Pour Aèdes, chanter, c’est avant tout raconter, duo de chants intimistes accompagnés par un instrumentarium léger, formé par Lutxi Achiary et Thomas Baudoin. Chant à l’unisson, chant en polyphonies, histoires d’amour ou d’illustres inconnus et autres banalités épiques, tout ce qui fait la grandeur de l’être humain, toutes origines confondues et quel que soit le genre, dans son universelle spécificité et sa touchante capacité à se croire unique.

14h – Bal Novia et Jazz en Marche jeunesse (France) – Verger

La Nòvia est un collectif de musiciens basé en HauteLoire. Leur démarche vise à explorer et questionner la musique traditionnelle, l’amenant ainsi vers un territoire plus expérimental. En 2019, nous poursuivons notre programme « JAZZ EN MARCHE JEUNESSE ». Penser, réfléchir, s’interroger et finalement proposer une journée dédiée au jeune public nous a toujours semblé primordial…aujourd’hui plus encore qu’hier… Pour animer cette journée de découverte du festival Jazz à Luz 2019, nous avons demandé au collectif de la Novia d’organiser leur Bal pour enfants et parents, c’est Jacques Puech et deux musiciens de la Baracande qui se chargeront de mener la danse.

15h – Duo mette Rasmussen & camille Emaille  (Danemark-France) – Maison de la vallée

Une rencontre inédite entre deux musiciennes, a priori pas vraiment destinés à se croiser : l’une danoise vivant à Tromdheim (Norvège), l’autre originaire et toujours attachée au sud de la France. Rassemblées ici, sans aucun doute, par la soif de pousser les limites des possibles avec leurs instruments respectifs et surtout une audace de se confronter à l’autre, sans retenue. Mette Rasmussen travaille à explorer la brutalité naturelle de son instrument – à expérimenter ce dont le saxophone est capable dans le son et l’expression, avec et sans préparations. Considérant sa pratique musicale artistique comme des composants du monde et de la vie, des cellules de toute chose, indépendamment d’un temps et d’un lieu fixés, elle a développé des projets « hors cadre ».

16 h – Duo LUIS Vincente & JULIEN Desprez (Portugal-France) – Voutes Maison de la vallée

Ces deux musiciens se cotoient et se rencontrent fréquemment sur les scènes alternatives lusitaniennes ou lutéciennes. Ils appartiennent au même monde d’innovateurs, improvisateurs aventuriers. Luís Vicente fait partie aujourd’hui des musiciens qui comptent sur la scène improvisée européenne. Il trimballe sa trompette aux quatre coins de l’Europe, à l’affût, toujours dans les bons coups, participant à de nombreux groupes et projets tous plus enthousiasmants les uns que les autres. D’abord repéré dans la France des collectifs de jazz, membre du Coax auquel il est toujours attaché, Julien Desprez n’a cessé de prendre de l’importance et de l’épaisseur dans le paysage de la musique improvisée européenne. Cette première rencontre très prometteuse a quelque chose d’inéluctable…

18h – Moop (France) – Bar le centre

Issu de l’union imaginaire entre Naked City de John Zorn et DPZ de Thomas de Pourquery, le Moop est un drôle d’animal. Mélangeant la lourdeur du métal aux improvisations du jazz contemporain, MOOP joue une musique singulière, puissante, pleine de ruptures mais aussi contemplative et poétique. Il frappe et beugle un « brutal jazz » hybride à la rythmique complexe. La présence musclée de deux sax baryton appuie les égarements lucides d’une guitare qui n’est pas sans rappeler les obsessions d’un Fripp. Inspiration métallique, souffles rauques et gémissants sont les générateurs de l’énergie qui anime ces musiciens. à eux quatre, ils insufflent la vie à un être qui prend forme, comme venu des confins des temps, paléolithique et cyborg à la fois, mais bien présent dans l’instantané de l’improvisation. Les quatre musiciens venant d’horizons musicaux variés, se retrouvent au sein de MOOP avec le plaisir de diffuser cette musique atypique et exigeante.

19h30 – Qonicho Ah! (France) – Bar le Ti’Pic

Deux musiciennes issues de la scène improvisée, mais aussi jazz, punk ou même pop, elles sont présentes dans diverses formations à géométrie variable. Un son libre et aventureux pour une musique « transvers-sale » qui s’élance, frappe, vrille, s’harmonise… Imprévisible et hors normes ! QOnichO Ah ! C’est la rencontre de 2 musiciennes aux caractères bien trempés qui prennent un plaisir fou à improviser ensemble et à communiquer cette joie à qui veut bien l’entendre. QOnichOa Ah ! C’est une énergie, un punch mêlant aussi bien le jazz, le punk, le free, le tribal. QOnichO Ah ! C’est un cri sauvage, un rire rauque qui sort du cœur et des entrailles.

21h30 – Trio Vicente / Govaert/ Gebruers (Portugal-Hollande-Belgique) –  Chapiteau

Luís Vicente fait partie aujourd’hui des musiciens qui comptent sur la scène improvisée européenne. Il trimballe sa trompette aux quatre coins de l’Europe, à l’affût, toujours dans les bons coups, participant à de nombreux groupes et projets tous plus enthousiasmants les uns que les autres (Fail Better !, Deux Maisons, Frame Trio, Clocks and Clouds, Kabas). Dans la lignée des Peter Evans ou Nate Wooley que nous avons eu le plaisir de recevoir à Luz, le trompettiste portuguais Luís Vicente nous amène avec ses deux compères beneluxiens sur un univers fait de délicates explorations timbrales aux accents free jazz. Leur musique est celle d’une forme de sérénité, ou de la sagesse fondée sur la liberté, qui ne dépend pas de la dualité. Il n’y a pas de distinction entre beau et laid, bon ou mauvais, bruit et mélodie. Tout ce qu’ils jouent vient du corps subtil et est imprégné d’une certaine béatitude.

23h -duo Puech Gourdon Bal Nòvia (France) – Verger

Crédit : NMP

Il y a dans la forme des duos, une évidence. Ces musiciens avancent ensemble, ils savent aussi le moment délicat ou les choses deviennent ténues… Musique en suspens, elle est de celle qui chemine.
Ils sont tous deux membres du collectif La Nòvia, constellation de treize artistes dynamisant la musique traditionnelle des Pays d’Oc. Jacques Puech à la cabrette et au chant accompagné de Yann Gourdon à la vielle à roue élaborent une extension du répertoire d’Auvergne et du Limousin en travaillant le son en continu et la perception sonore.

00h30 – Moop (France) – Club maison de la vallée

Issu de l’union imaginaire entre Naked City de John Zorn et DPZ de Thomas de Pourquery, le Moop est un drôle d’animal. Mélangeant la lourdeur du métal aux improvisations du jazz contemporain, MOOP joue une musique singulière, puissante, pleine de ruptures mais aussi contemplative et poétique. Il frappe et beugle un « brutal jazz » hybride à la rythmique complexe. La présence musclée de deux sax baryton appuie les égarements lucides d’une guitare qui n’est pas sans rappeler les obsessions d’un Fripp. Inspiration métallique, souffles rauques et gémissants sont les générateurs de l’énergie qui anime ces musiciens. à eux quatre, ils insufflent la vie à un être qui prend forme, comme venu des confins des temps, paléolithique et cyborg à la fois, mais bien présent dans l’instantané de l’improvisation. Les quatre musiciens venant d’horizons musicaux variés, se retrouvent au sein de MOOP avec le plaisir de diffuser cette musique atypique et exigeante.


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